En y repensant, un évènement traumatique de type raz de marée, explosion, avalanche, invasion de Panzers, scie..., entraîne un redressement par courbure, soit de l'axe principal couché, soit d'un latéral, mais l'angle de relevage ne dépasse guère les 90°. Donc on passe de l'horizontale à peu près, à la verticale, par l'intermédiaire d'un quart de cercle (très approximativement). On se trouve avec le nouvel axe vertical fortement désaxé par rapport à la base initiale.
C'est le schéma sur la photo du motard, même configuration à un seul axe que celle que l'on trouve en multi-têtes avec la formation des chandeliers.

Or, dans le cas des pins polonais, c'est un demi-cercle presque complet. L'axe part de l'horizontale, se redresse, continue en se couchant à nouveau puis se redresse brutalement pour finir très proche de l'aplomb du point de départ. Cela va à l'encontre du principe d'économie d'énergie et de moyens que l' on retrouve partout, en bref, faire au plus simple et au moins coûteux plutôt que complexe et dispendieux.
Il n'y a que les humains pour avoir inventé l'adage "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué" (adage dont je suis un grand fan, d'ailleurs ).

Les arbres n'ont aucune raison de faire cette forme, tout ce qu'ils cherchent, c'est retrouver une direction de croissance verticale. Puisqu'ils y passent à un moment donné, ils ne vont pas repartir de l'autre côté pour y revenir encore après coup.
On voit bien quelques oscillations autour de la verticale mais elles ne dépassent pas quelques degrés.

L'hypothèse "lien disparu" de Gribou sur la photo du post n°40 est pour moi la plus pertinente  (même si la surfing mamy vaut le détour  ).

Le gros rayon de courbure, absurde, a été réalisé par l'homme, l'arbre a fait de lui-même le tout petit pour se remettre finalement à la verticale.

Petite histoire de ma composition :

Un boiseux a besoin de pièces courbes et de fil ( charpentier, menuisier, carrossier... ). Il prend des jeunes pins, de 10 ans par exemple, dont les branches basses ont la longueur voulue pour faire le développé de son arrondi. Il coupe toutes les branches sauf une, histoire de réduire la concurrence et maximiser la croissance sur "l'élue". L'axe principal est conservé et sert de tuteur.
Il relève la branche, la cintre et attache son extrémité au tronc.
Etant donné sa nouvelle position et l'absence de concurrence, la branche passe du mode de développement "branche" à celui de "tête", avec une croissance verticale au lieu d'être horizontale. Son extrémité se redresse en direction de sa nouvelle verticale ( = son "bas", dans son ancienne position normale). Comme l'extrémité est toute  jeune, elle y parvient avec un rayon de courbure très faible. Après quelques réajustements à cause de la mise en place progressive de bois de compression, cette nouvelle tête grandit en parallèle et tout contre l'axe principal. La croissance en diamètre va figer les déformations.
Après quelques années, l'axe principal tuteur est coupé (sauf un sur la parcelle, plus d'essence, pose casse-croute, guerre ...), laissant la nouvelle tête se débrouiller toute seule. Tout l'effort de croissance s'y reporte, elle devient le nouvel arbre tout en gardant son pied bizarre.

Le boiseux décède avant d'avoir pu utiliser ses bois, ou le projet tombe à l'eau, ou l'application recherchée devient obsolète. Les arbres restent en place, inutilisables de façon classique, ou encore trop jeunes, posant une belle énigme aux générations futures.



Elle me plait bien cette histoire.

Pour les arbres français aux pieds tortueux, je verrais bien les jeunes plants se faire ensevelir et écrasés sous le pois des ronces ou des lianes. Chez mes parents, si ma mère n'avait pas dégagé les bébés aulnes des ronces deux étés de suite après leur plantation, beaucoup auraient eu le bas de leur tige en forme de spaghetti trop cuit.

J'ai beaucoup de mal à croire en une quelconque intervention de l'Homme.
Ils ne seraient pas tous courbés dans la même direction dans ce cas...

Vu la plantation en 1930 les Panzers de la Wehrmacht en 39 ou bien les chars russes en 44-45 ça me plait bien aussi 

des panzers ou des t34 russes gonflables alors,technique connue.sinon c'est entre 20 et cinquante tonnes.Peut-être une methode d'eclaircie sylvicole en vogue à l'epoque.Rien sur les extra terrestres?

La si t'approuves ce que marc antoine a approuvé quant a tes dires,c'est une position, certes incurvée comme on peut le constater.Qu'est ce qu'ils foutaient les japonais à c't'epoque là?Ces arbres n'ont pas cent ansGribou tu rames,t'es dans  la merde.Ton lien vaut que dalle;tu balance des trucs en anglais,attention y'en a qui decrypte,t'es pas loin de nous faire chier je plaisante gribou j'aime bien l'effet de surprise sans emoticone

Dernière modification par jeanjean (09-01-2014 22:21:46)

Je suis encore dans les cryptogames...rien de bien concluant.