Ils disent que c'est une absence de contrôle qualité chez le fabricant de vis.

Comme il y a toujours des dérives ou des défauts en production industrielle, un certain pourcentage de la fabrication se retrouve en dehors des tolérances des spécifications, à cause de la qualité du métal de base ou à cause d'une des étapes de l'usinage.
Le contrôle qualité permet de filtrer ces dérives, que ce soit avant, pendant ou après le processus de fabrication.
Mais c'est un dispositif lourd et coûteux pour la production, donc quand on peu s'en passer ... 

La soeur jumelle du contrôle qualité, c'est la traçabilité. Si on n'a pas l'un, on n'a pas l'autre.
Ou au mieux, il ne sert à rien.

Problème, on est après coup incapable de connaître ni de retrouver les bonnes ou les mauvaises vis (ou tout autre produit) sans les étudier une par une. D'autant que le "mauvais" peut tenir à peu de chose (il faut bien une limite acceptable).
Irréalisable et de toutes façons ruineux.

Le remplacement des éléments suspects ( sans vouloir dire qu'ils sont forcément mauvais) par d'autres dont on est sûr est la meilleure solution à tous les points de vue.
Surtout pour un composant de faible valeur.