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Olivier
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#13 02-06-2013 11:46:48
- forrest grimp
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- Messages: 3839
Re: Qu'en est il du déperissement du cèdre ?
le phasme a écrit:
Si Maitre Riboulet réalise une expertise, je vous communiquerais les éléments.
Merci Mathieu,
Je pense que la possibilité d'un manque d'endurcissement des arbres causé par un début d'hiver hors norme (très chaud en 2012) peut être à étudier aussi ...
Je cite une partie du lien que j'ai mis plus haut:
L’endurcissement
Lorsque les températures baissent, les cellules végétales s’adaptent progressivement pour mieux résister
au gel en abaissant leur point de congélation (l’éclatement des cellules par le gel n’interviendra qu’à des
températures plus basses) :
• L’amidon stocké par le végétal est en partie hydrolysé pour former dans les cellules des sucres solubles
(glucose, fructose et saccharose) qui ont un pouvoir « antigel »
• Les cellules se déshydratent. L’eau commence à geler à l’extérieur de la cellule. La glace située à
l’extérieur de la cellule exerce une force d’attraction de l’eau contenue à l’intérieur de la cellule
(phénomène identique au bac à glace du réfrigérateur qui attire la vapeur et l’accumule sous forme
de glace au détriment des aliments qui se dessèchent). Cette déshydratation augmente la
concentration de sucre soluble dans la cellule et par conséquent son efficacité « antigel ».
Pendant cette phase, le diamètre du tronc et des branches diminue.
Cet endurcissement ne peut se faire que si la baisse de température est lente et progressive (impossible
en cas de chute de température brutale).
L’arbre qui est peu résistant au gel en automne devient plus résistant en hiver (c’est aux mois de janvier
et février que l’arbre est le mieux endurci). Puis au printemps, la concentration de sucres solubles
contenus dans les cellules diminue et l’arbre redevient à nouveau moins résistant au froid. Lorsqu’à la fin
de l’hiver la température remonte, l’endurcissement se perd rapidement. C’est pour cela que les gels
tardifs sont parfois préjudiciables.
Un arbre dont la photosynthèse est active pendant la période de végétation, fabrique et stocke
correctement l’amidon ; il est par conséquent plus résistant au gel hivernal. Un arbre peu vigoureux, qui
a souffert de stress nutritifs et hydriques tels que la sécheresse, la défoliation par des chenilles ou
l’élimination importante de feuillage par l’élagage au printemps ou en été, aura moins d’amidon à
hydrolyser et sera moins résistant au gel l’hiver suivant. Un arbre ayant eu une fructification surabondante,
consommatrice de sucres pourra aussi être plus sensible.
Les jeunes arbres sont moins résistants au gel. Les organes souterrains sont moins résistants au gel que
les organes aériens.
La réhydratation printanière après l’embolie hivernale
Au printemps, la sève doit à nouveau circuler dans les vaisseaux vers les bourgeons. L’arbre
recommence à puiser activement par ses racines des nutriments et minéraux dans le sol. Chez certains
arbres, cet apport de nutriment provoque une mise sous pression des vaisseaux des racines,
c’est la « Poussée racinaire ». Cette pression qui se propage vers le haut de l’arbre est à l’origine de la
« montée de sève ». La sève exsude lorsque l’on coupe une branche (sirop d’érable, noyer, bouleau, hêtre,
pommier, …). La poussée racinaire peut être provoquée par l’apport d’azote.
D’autres arbres comme le chêne ne subissent pas de poussées racinaires et suppléent à l’embolie
hivernale en fabriquant de façon précoce, avant le débourrement, de nouveaux vaisseaux.
A+
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#14 02-06-2013 12:20:24
- Pino
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Re: Qu'en est il du déperissement du cèdre ?
Pour le "hacking en cours, un lien qui permet d'accéder aux dicussions en cours sans passer par la page générale du forum, qui est... vérolée...?
La taille sévère est à l'arboriculture ce que la saignée était à la médecine il y a trois cents ans : une pratique qui affaiblit considérablement le sujet, sous prétexte de vouloir le fortifier...
Carpe Diem...
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#16 02-06-2013 15:45:26
- Clifhanger
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Re: Qu'en est il du déperissement du cèdre ?
D’après Forrest grimp, le moins "gland" de tous, c'est le chêne !
Proverbe bûcheron:
« C'est l'idée qui fait le bon bûcheron, ce n'est pas la force ! »
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