Bon à force de me peler cette foutue thèse, j'ai trouvé ça:

"1.1.6.2. Manifestation de la sexualité.
- Localisation des inflorescences mâles et femelles sur l’u.c..
Chez le hêtre, essence monoïque, la sexualité se manifeste après la formation de la fourche, au début du
développement de la couronne et se traduit par l’allongement au printemps d’u.c. portant des inflorescences mâles et
femelles8. Les inflorescences mâles sont situées à l’aisselle des dernières écailles du bourgeon et à l’aisselle des premières
feuilles de l’u.c., tandis que les inflorescences femelles occupent les aisselles des feuilles de rang supérieur"

Donc il s'agirait de sexe, dans quel but ou pour quelle raison ?
Ensuite, je trouve:

"Localisation des inflorescences femelles sur une branche.
Les observations sur la répartition de la floraison dans l’arbre et sur ses branches ont été principalement
effectuées en hiver lorsque seules les cupules9 subsistent. Lorsqu’elles chutent, elles laissent des cicatrices bien visibles
qui attestent de leur existence passée. En revanche, la floraison mâle est si éphémère et laisse si peu de trace que sa
répartition sur les branches ou dans l’arbre entier n’a pu être décrite."

Ce qui me fait penser à la devinette de Jeremoi: "Pour ceux qui ne veulent pas se creuser la tête de trop : l'indice bonus (sélectionner pour le voir)
-- contre quoi ou qui protège-t-on les plantations forestières ?-"

Je dirais que ça n'a rien à voir avec les bourgeons latents mais qu'il s'agit de favoriser la régénération naturelle, d'ailleurs il y fait une brève allusion dès le début (cf.?).
Contre quoi: défauts du bois (manque de rectitude, nombreuses branches basses induites par une canopée ou concurrence oppressante)
Contre qui: un système économique poussant à la plantation suite à l'exploitation (abattage), chose qui n'est plus car l'ensemble des aides forestières a fondu comme neige au soleil (dixit ONF et Chambre d'Agriculture).

Sur ce, si je me suis planté, je me casse...au lit.
Cordialement, Cliff

Sinon pour voir si mon idee de marcescence dans le but de conserver un taux d'humidite ou une protection contre les ardeurs du soleil, je vais observer ce phenomene dans divers sations et noter si on constate des differences notk

Je demande l'ARBITRAGE VIDEO !!!

                           

Bon allez, vous avez gagné car avec le temps qu'il fait chez moi, j'ai fini par la lire en entier.
Ce que j'en retiens à chaud :

1- la marcescence chez le hêtre serait liée au niveau de maturité atteint selon les unités de croissances (uc).

2- lorsque le niveau de maturité est atteint, il en découlerait des changements d'ordre physiologiques concernant le cambium.

3- forcement la sexualité entre en jeu.

4- s'agissant des feuilles, liées au niveau de maturité du sujet: il s'agirait, si j'ai cerné le problème, de feuilles dites d'ombre ou consommatrices (cf.vitis-vinifera), qui de fait, se trouvant sur le vieux bois ou uc de premier ordre (A1 voire A2) sont soumises à un fort potentiel hydraulique. Part la suite, celui-ci ne permettra pas d'achever le travail dans la zone abscission (production et fragmentation du liège de cicatrisation). Donc elles demeurent en place.

Conclusion: j'en reviens à ce que je disais auparavant : "qu'il s'agit de favoriser la régénération naturelle, d'ailleurs il y fait une brève allusion dès le début (cf.?).
Contre quoi: défauts du bois (manque de rectitude, nombreuses branches basses induites par une canopée ou concurrence oppressante)
Contre qui: un système économique poussant à la plantation suite à l'exploitation (abattage), chose qui n'est plus car l'ensemble des aides forestières a fondu comme neige au soleil (dixit ONF et Chambre d'Agriculture)."

PS:j'ai écris cela avant d'être:       

ou encore de:       

Bon pour mout, je reprends ce que j'ai publié le 28/04/13.

On y parle de marcescence sur jeunes hêtres en milieu découvert et M° Picolini écrit aussi que ce phénomène est rare avec des arbres du même âge en milieu fermé. Les premiers évoluent vers la maturité avec tous les changements que cela implique alors que les seconds peuvent demeurer juvéniles jusqu'à leur mort (port tabulaire: à la recherche d'énergie"libre" d'où les branches basses néfastes à la qualité du bois d'industrie).
De là, on débouche sur la conclusion. Quelques hypothèses en suspens:

- hormones: why not ? Ceci dépasse largement le cadre de mes compétences.
- feuilles = capteurs : oui, s'il s'agit d'ombre et donc de feuilles consommatrices du trop plein d'énergie libre.
- feuilles dévorées: s'il y a présence d'alcaloïdes alors contre qui ? Mammifères, mais il faudrait alors expliquer pourquoi le phénomène persiste à l'âge adulte...girafes ?

Pourquoi j'en viens à la régénération naturelle. Lorsqu'une génération d'âge mûr a été exploitée, elle ouvre le milieu et du coup, on en reviens au point de départ: jeunes hêtres en milieu découvert...

                                             "C'est quand l'arbitrage video ?"

Désolé pour le retard, fin de la saison régulière/début des plays off, c'est toujours une période un peu occupée et les nuits sont courtes

La réponse à l'air plus connue de l'autre côté de l'Atlantique.
nb : on parle de la marcescence en forêts tempérées, il y a des cas de marcescences en forêts tropicales d'altitudes contre la baisse des températures et le maintien du taux d'humidité (Espeletia schultzii/Espeletia timotensis), mais c'est de la marcescence mixte (feuilles vertes et sèches sur le même rameau).

On parle d'hypothèse scientifique (c'est vrai jusqu'à se soit faux), mais l'emploi du conditionnel me fait ièche. Je n'ai trouvé aucune source en français, mais beaucoup nord américaines (US/Canada)+Scandinaves.

Les arbres des forêts tempérées adoptent la marcescence comme une défense hivernale contre les cervidés, l’appétence est réduite due à la faiblesse des nutriments et la difficulté pour les cerfs à digérer les feuilles sèches. Donc quand la bête à les crocs, elle regarde en priorité ailleurs. Lorsque la période hivernale est passée, les cervidés se tournent plus volontiers sur les nouvelles herbes que sur les nouveaux bourgeons (même s'il y a des pertes).
Voilà pourquoi, on la trouve sur les jeunes sujets, les branches basses adultes (c'est marrant que les hêtres en haies -même adulte- l'adoptent aussi).

Une vulgarisation du Washington Post
Un protocole d'étude qui fait référence, celui de Claus R. Svendsen :
version écourtée (la version longue en pdf est trouvable facilement, mais longue à charger, sinon achetable sur Amazon) :
Effects of marcescent leaves on winter browsing by large herbivores in northern temperate deciduous forests

[3615mylife on]le pourquoi de cette question, vient de Anika (la seule participante féminine à Pau pour ceux qui était là) qui nous a posé la question à James (le seul étranger à Pau) et à moi. On a fait une réponse genre "c'est leur physionomie, blabla regarde la route". On a posé la question autour de nous, notamment à Augsburg où quelques stars de l'arboriculture et des scientifiques spécialistes des arbres étaient présent. On en a harceler 2 ou 3 avec cette question. En vain (Climberland peut témoigner ).[3615mylife off]

Maintenant ça peut partir en hs complet sur l'anthropomorphisme