J'adhère à ce que tu dis Forrest, mais hélas la vulgarisation avec comparaison à l'humain est indispensable..  . A notre ère de la vitesse, du "prêt à consommer ": il faut faire comprendre sans trop de terme scientifiques qui sont pourtant tellement concis .... POur exemple, les instructions du reporter qui m'a interviewée à la teloche étaient: "expliquez moi comme à un enfant de 4 ans la photosynthèse et pourquoi que la feufeuille elle tombe parterre ....wouaaah la m .....
A te lire, j'imagine que j'ai dû t’écorcher les oreilles, mais en même temps je suis contente de rendre accessible à m. tout le monde "the" ARBRE...
sinon on ne parle qu'entre spécialistes et la c'est de la fermeture au monde autre que notre domaine   

ça part en HS/café philo. Ici, on parle marcescence. Sa vie. Son œuvre.

Est-ce que quelqu'un aurait entendu parler d'un type (même de loin) qui pourrait avoir la réponse ? Je pourrais lui envoyer un petit courriel pour qu'il éclaire notre lanterne.

Allez, je me jette à l'eau au risque d'être ridicule...mais il ne tue pas.
Votre discussion m'a fait planché sur le sujet et j'ai trouvé un rapport de thèse en doctorat de M°Éric Nicolini traitant de "l'approche morphologique du développement du hêtre".
En voici un extrait:

"L’observation des jeunes hêtres en hiver révèle qu’en fonction de leur âge, de leur structure et du milieu dans
lequel ils vivent, ils peuvent garder leurs feuilles sèches durant toute la période hivernale sur les u.c. récemment formées.
Les feuilles tombent juste avant le débourrement printanier. Ce phénomène de persistance des feuilles sèches sur l’arbre,
appelé marcescence, se produit généralement sur des arbres relativement jeunes et situés dans des milieux relativement
ouverts. Il est en effet rare de voir de jeunes individus bien marcescents sous une futaie fermée ; quand la marcescence
est exprimée, le phénomène est très atténué. C'est a dire que toutes les feuilles des u.c. ne persistent pas. Seules quelques
unes se maintiennent.
1.1.4. Localisation de la marcescence dans les jeunes hêtres.
Durant les premières années de vie du jeune hêtre au sein d’une régénération naturelle en clairière bien ouverte
(pl. 12, fig 1 A), les feuilles sèches persistent sur l’ensemble des u.c. d’un an de son houppier, toutes catégories d’axes
confondues. Les u.c. les plus courtes gardent la totalité de leurs feuilles (pl. 12, fig. 2), tandis que les u.c. les plus longues
situées dans les parties les plus hautes du petit arbre ne conservent généralement que leurs feuilles basales.
Au cours du stade de développement suivant (pl. 12, fig. 1 B), la marcescence n’affecte plus la totalité de
l’arbre. Elle s’exprime uniquement au niveau des parties les plus basses et centrales du houppier où les axes ont toujours
eu des accroissements annuels réduits depuis le jeune âge. En revanche, au niveau des parties les plus hautes et
périphériques du houppier qui présentent des u.c. successives de plus en plus longues et ramifiées d’une année sur l’autre,
les feuilles tombent rapidement en automne.
Lorsque l’arbre est plus âgé et plus grand (pl. 12, fig. 1 C), la marcescence reste cantonnée dans les mêmes
zones, sur des axes ayant toujours eu un taux d’accroissement annuel peu important."

D'après les écrits précédents la citation ce Monsieur semble insister sur deux points essentiels que sont: la basitonie et l'acrotonie.
Il est bien entendu qu'il s'agit d'un constat et non d'une réponse à la question première: Pourquoi ?

PS: je fais ce que je peux, si ça peut vous aider...   

jeremoi a écrit:

Pour ceux qui ne veulent pas se creuser la tête de trop : l'indice bonus (sélectionner pour le voir)
-- contre quoi ou qui protège-t-on les plantations forestières ?-

Des animaux qui les bouffes .
Cordialement .

pour conserver un taux d'humidite minimum au sol?

fantome1 a écrit:

pour conserver un taux d'humidite minimum au sol?

dans la frondaison plutot..les feuilles marcescentes faisant office de"capteur"...