Bonjour à tous,

je suis l'auteure de l'article "du sens au signe", à propos de l'usage inconsidéré et vide de sens de certaines espèces d'arbres dans nos contrées méditerranéennes, qui a été mis sur le site par Petitmanu. Il est le résumé de mon intervention à un colloque organisé à Aix-en-Provence.  Je suis ravie de voir que cela fait écho chez beaucoup d'entre vous.
Cet article n'est en fait qu'un très court résumé de mon ouvrage de 160 pages "Des Arbres et des Hommes, architecture et marqueurs végétaux en Provence et Languedoc" (Edisud, 1997, épuisé).
Comme son titre le dit, je n'ai analysé que les arbres (et pas les arbustes) : je ne pouvais donc pas parler des cades, qui au demeurant, ne figurent jamais en situation de marqueurs, ce qui ne veut pas dire que l'on ne peut pas en planter au portail.
Je donne des clefs de lecture des paysages méditerranéens (qui s'appliquent totalement en certains endroits, partiellement à d'autres), j'analyse leurs tristes évolutions (du sens au signe) mais en aucun cas je ne donne un modèle fermé, et ne prône un repliement exclusif sur les espèces utilisées "autrefois". Mais je sais que mon ouvrage sert de référence à bon nombre d'architectes-paysagistes, et les aident dans leur métier, ainsi qu'aux guides-conférenciers que j'ai parfois en séminaire. 

Le malheur c'est que le "vert" sert à bon nombre de politiciens incultes, de privés déculturés, à afficher une supposée puissance, un dérisoire sentiment de supériorité : ce qui était autrefois l'apanage des rois et des princes (Versailles) mais était en rapport avec l'architecture,  se démultiplie à l'infini maintenant avec le moindre village qui veut "son olivier cher et vieux sur son rond-point", "sa forêt de grands palmiers "pour faire californien, et le parvenu du showbiz qui achète aux enchères son olivier tordu suspendu à une grue. Misère !