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Avant de poster (sauf pour la partie offres et demandes d'emploi du forum), présentez vous dans le forum "Présentations". Si vous avez des soucis, n'hésitez pas à me contacter par mail : allolivier2b (arobase) gmail.com. Pour votre "Présentation", n'oubliez pas d'indiquer votre profession (grimpeur, bûcheron ... etc) avec un premier message sympa pour faire connaissance.
Olivier
#13 30-10-2011 10:36:15
- balou
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Re: Elingue orvet
pourtant eslles sont bien solide moi jfonctionne au stilson
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#14 31-10-2011 22:31:25
- Pino
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Re: Elingue orvet
Mandite a écrit:
J'avou ne même pas oser envoyer trop gros sur ces élingues, pas confiance.
Pour ce que j'en fait, j'ai pas trouvé de meilleures solutions que celle que j'utilise déjà. Je pense que je vais resté sur mon noeud pecheur + demi clé
Prends la charge à la rupture de ton élingue, divise la par 7, et tu auras sa CMU (charge maximale à l'utilisation ). Là dessus, tu appliques la résistance résiduelle de ton noeud, (50% pour un noeud de pêcheur ou un noeud de chaise) et tu auras une bonne idée de la masse de bois à ne pas dépasser à l'envoi... Il me semble que la résistance résiduelle du stilson ou du noeud de bois est un peu plus intéressante (~70%)...
La taille sévère est à l'arboriculture ce que la saignée était à la médecine il y a trois cents ans : une pratique qui affaiblit considérablement le sujet, sous prétexte de vouloir le fortifier...
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#15 01-11-2011 04:04:17
- Marc-Antoine
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Re: Elingue orvet
et tu auras une bonne idée de la masse de bois à ne pas dépasser à l'envoi..
Ne prendre ce critère comme la masse max du bois que si c'est une mise en charge statique (si on peut dire), vitesse lente, façon grue.
Il faut impérativement considérer le poid apparent, correspondant au poid habituel + la force de choc obtenue lors d'une rétention avec chute (dynamique, ou pire, bloquée).
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#16 01-11-2011 14:39:02
- Pino
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Re: Elingue orvet
Il faut impérativement considérer le poid apparent, correspondant au poid habituel + la force de choc obtenue lors d'une rétention avec chute (dynamique, ou pire, bloquée).
Euh... Sauf erreur de ma part, c'est pour ça qu'on prend la charge à la rupture et qu'on la divise par 7 pour les équipements textiles et par 4 pour les métalliques pour obtenir la charge maximale à l'utilisation...
Attendu que les charges que l'on envoie devront être impérativement dynamisées, et que pour un facteur de chute de l'ordre de 2 (cas du billon que l'on vient de couper en rétention sur son tronc...) on fera en sorte de fixer l'ancrage de la rétention suffisamment proche de la coupe, de façon à ne pas avoir de "flottement" lors de la chute, qui serait propre à donner les "à coups" que l'on veut tant éviter quand on dynamise une charge...
Une rétention bloquée ne devrait être entreprise qu'en statique... Et quand c'est du lourd, même en statique, j'applique la même règle... Simple... Perso, quand je suis dans un arbre, je constate qu'il ne me reste plus que la moitié de mes capacités de réflexion, donc je me raccroche aux règles simples que l'on m'a apprises... Estimer la masse d'une branche ou d'un billon est déjà assez ardue comme ça parfois... Donc il est clair que la prudence est de mise, et personnellement, je surestime plutôt le poids de ce que je coupe... Je préfère me dire "Tiens, ça secoue pas tant que ça, finalement..." que "M....de! Pourquoi ça a lâché?!"
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#17 01-11-2011 15:45:18
- Marc-Antoine
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Re: Elingue orvet
Euh... Sauf erreur de ma part, c'est pour ça qu'on prend la charge à la rupture et qu'on la divise par 7 pour les équipements textiles et par 4 pour les métalliques pour obtenir la charge maximale à l'utilisation...
Justement non.
Le coef de sécurité de 7 et 4 pour textiles et métal (respectivemnt) est destiné à un usage normal de levage, donc charge immobile ou presque. C'est la charge max qui tient compte des défauts éventuels, du vieillissement, usure, corrosion, fatigue (microfissuration dûes aux contraintes répétées), etc....
En bref, on ne touche pas à cette marge de sécurité, c'est le minimum vital , si l'on peut dire.
Dès l'instant où l'usage est plus contraignant que du levage (dans les règles), à savoir avec mouvements rapides voir violents, chocs, impacts sur le matériel, cette marge de sécurité devient très insuffisante.
En fait, dans l'idéal il faudrait calculer l'effort réel engendré par l'opération et non pas juste le poids. C'est cette contrainte qui doit rester en dessous de la Charge Maximale d 'Utilisation déterminée par les coef ci-dessus.
Par exemple un billon qui fait un pendule (départ corde tendue à l'horizontale ) voit son poids multiplié par trois.
Donc avec une corde à limite de rupture de 3,2 tonnes (corde toute neuve sans noeud), la CMU est de 457 kg, et le billon qui pendule ne doit pas avoir un poids supérieur à 152 kg (sans tenir compte de la perte de résistance dûe aux noeuds).
Selon ta proposition, le billon ferait 457 kg, et l'effort sur la corde atteindrait 1371 kg.
On se rapproche déjà pas mal de la limite de rupture.
Avec une chute libre + choc, on se retrouve beaucoup plus près, voir au-delà.
Dans la pratique, le calcul est très difficile, voir impossible à faire, surtout dans l'arbre.
C'est pour ça que les fabriquants et vendeurs conseillent de rajouter un coef supplémentaire de 10 pour de la rétention avec chute.
Dans ce cas de figure, la corde de 3,2 tonnes (rupture) ne doit recevoir que des billons de 45,7 kg lors du billonnage du tronc (rupture divisée par coef 7 et redivisée par coef 10).
Si on trouve que cela fait vraiment trop peu par rapport aux caractéristiques du matos (moi le premier), et que l'on envoie plus gros, on prend un risque très conséquent avec des efforts qui peuvent rentrer allègrement dans la zone interdite.
Après, les paris sont ouverts si ça dépasse ou pas.
Dernière modification par Marc-Antoine (01-11-2011 15:50:32)
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#18 01-11-2011 19:43:35
- Pino
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Re: Elingue orvet
Après avoir replongé dans mes cours et le mémento de l'arboriste, je rejoins ta position... Dans le cas où la rétention est statique, ou bien si la rétention dynamique a complètement foiré...
Ce qui, nous en conviendrons, incite à la prudence, et donc, en théorie, à ne pas dépasser la CMU pour la force de choc (masse en kg x 10 x hauteur en m), cette dernière formule ne valant que pour les premiers mètres de chute, me semble t il...
En pratique, lorsqu'on démonte un tronc en rétention sur lui même, après quelques morceaux, et quand on a un homme de pied qui assure, on peut envoyer plus "lourd", sachant que plus la hauteur sur laquelle la charge sera freinée sera grande par rapport à la hauteur de chute, plus la force de choc sera diminuée...
Après, quand je dis plus lourd, il faut pas s'enflammer non plus... Et puis dans ce cas là, on est souvent perché en haut du "poteau", et on n'a pas forcément envie de trop jouer avec l'effet "Woody wood pecker" en cas de problème sur la dynamisation...
Pour en revenir aux élingues Orvet, vu le gabarit, pas sûr, avec un montage cohérent, de pouvoir les attacher sur du trop lourd... Et pour moi, pas vraiment adaptées aux rétentions dynamiques...
Si on se fie aux montages donnés sur la doc d'HEVEA, et d'après les calculs cités plus haut :
CMU = 200 DaN = 200 kg...
Donc pour une chute de 1 mètre, 200 = 10 x 1 x masse, masse = 200/10= 20kg...
Si on divise la hauteur de chute par 2, on peut approximativement doubler la masse par 2...
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