nous n'avons pas de retour de fme44,
peut être qu'à ce jour, cette personne à des portes manteaux...

mais il est possible d'évaluer la valeur de ces arbres
et de demander un dédommagement de cette taille
cela peut freiner le dossier

La prescription trentenaire ne vaut que pour protéger un arbre d’un abattage mais si l’arbre dépasse au dessus de chez le voisin il faudra couper encore une fois ! Malheureusement ! 

Tu te trompes, on peut s extirper de ces textes de lois en réunissant certaines conditions. Il y a au moins un bureau d étude, aubépine, qui travaille spécialement sur ces questions juridiques et qui ont pu préserver l intégrité de certains sujets border line. Mais tu as quand même  partiellement raison, dans l immense majorité des cas, il faut couper.

Bonjour,

J'ai rencontré, quelques années en arrière, un problème similaire avec un charmant voisin qui ne s'est pas encombré de scrupules, en m'assignant en justice.

Et pourtant, il ne s'agissait pas d'arbres très hauts, menaçant un bâtiment, juste des branches d'arbres fruitiers trop généreuses et qui, crime de lèse majesté, osaient répandre des feuilles, l'automne venu, en salissant (oui, car il semblerait que les feuilles puissent être salissantes pour certaines personnes ...).

Tout cela n'a pas contribué à l'établissement de liens très cordiaux et positifs, compte tenu de la façon dont ces personnes semblaient percevoir "le végétal", comme quelque chose qui "salirait".

Ce qu'il faut retenir, c'est que la juridiction retient les termes du code civil (article 671 et 673) et contraint le détenteur de végétaux, arbres, ... à faire "le ménage", en ne laissant pas dépasser d'un centimètre, la moindre parcelle de végétal.

Depuis, ces personnes semblent très heureuses. La cour, baignée dans le round up ne laisse apparaître aucun brin d'herbe. Le sol est beaucoup moins souillé en automne par des feuilles étrangères, venant d'une propriété malfaisante (malsaine ?) où coexistent poiriers et pommiers qui génèrent des fruits et donc des feuilles.

En fait, j'ai appris à cette occasion que le monde parfait serait un monde dénué de tout végétaux, où tout serait aseptisé et où les feuilles n'auraient pas le droit d'exister pour que nous puissions être heureux.

C'est une façon de voir les choses . Sans doute votre voisin souffre t-il d'une maladie de même ordre qui semble sévir de plus en plus, plus particulièrement parmi certains citadins ?

A part le fait de lui conseiller de consulter, il serait juste souhaitable de l'inciter à réfléchir au monde qu'il souhaiterait laisser à ses arrières petits enfants et si l'existence de vos chênes hypothèquerait-il plus le monde actuel tels qu'ils sont actuellement ou tels qu'il souhaiterait qu'ils deviennent ?

Maintenant, s'il est aussi compréhensif et à autant les neurones connectés que le mien, il va falloir envisager de tronçonner, sauf antériorité de l'arbre pouvant dépasser un délai trentenaire (articles 672 + 2272 code civil). Votre salut pourrait peut-être venir de ces derniers articles que je vous invite à bien lire 

Bonne journée

Un vrai professionnel des arbres ne réalise pas ce genre de travail.

Dans ce genre de cas si l'entente est impossible entre les voisins, et comme je ne suis pas avocat je passe mon tour et je me retire après avoir expliqué les conséquences pour l'arbre 

Pour s extirper des articles du code civil, il faut rentrer dans ces points :
-Les cibles des arbres ne sont pas sensibles
-Les états de santé sont satisfaisant, avec une durée de maintien large
-La situation ne peut se régler par une conduite de taille ne mettant pas en péril le végétal

Je pense qu'il faut aussi que l'arbre soit en ebc ou avec un plu protecteur. Avec tout ca réunis, ça se défend auprès des tribunaux.