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Olivier
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Résumé de la discussion (messages les plus récents en premier)
- Marc-Antoine
- 24-03-2022 12:34:00
Si je souhaite supprimer quelques petites branches, vous me conseillez de les couper à la base ? y a t'il un traitement particulier à appliquer sur la plaie pour améliorer la cicatrisation et reduire le risque de maladie ?
Couper proprement à la base est encore le mieux. Si on laisse un chicot d'une "vieille" branche, il sera abandonné de toute façon et cela fait dégueu. Mais ne pas blesser le tronc. Si c'est une coupe dans le vert pour un rameau secondaire qui "plonge" dans l'espace humain, couper aussi à la base du rameau, ou au contraire au départ d'un beau rameau bien placé si on veut réduire la longueur de la branche. Dans tous les cas, sans chicot, c'est bien plus joli.
On ne met rien sur la coupe. Cela ne sert pas à grand chose, voir c'est contre-indiqué. De toutes façons, le cèdre se débrouille plutôt bien pour se protéger.
Au fait, les arbres ne cicatrisent pas (=régénération des tissus). Ils ne savent pas faire comme les animaux. Leur technique est de blinder la blessure, physiquement et chimiquement, puis de la recouvrir progressivement par la croissance des bords et la mise en place de nouveau bois par dessus. La blessure finit par être refermée en surface, mais en fait elle existe toujours (et pour toujours) à l'intérieur.
Les petites chenilles de la quatrième photo sont les cônes mâles qui produisent des tonnes de pollen vers les mois de mai-juin. Les cônes femelles sont en forme d'oeuf et ne tombent pas au sol comme beaucoup de conifères, mais ils restent en l'air et se disloquent sur place, leur "trognon" restant fermement ancré sur les branches.
- Benpoupou
- 22-03-2022 12:10:52
Marc-Antoine a écrit:
Vraisemblablement le cèdre de l'atlas, Cedrus atlantica.
Un beau sujet mais c'est un arbre de grand développement qui atteint assez facilement ces dimensions (et au delà). Son classement me paraît peu justifié et en plus je dirais peu compatible avec votre volonté de le tailler: le plus flagrant de mon point de vue, c'est qu'il n'est pas à sa place. Vous dites à 5 et 10 m des constructions. Quand je parle de grand développement, c'est qu'il peut atteindre ses 25-30 m de haut, si les conditions lui plaisent, avec des branches de plus de 15 m de portée, le genre d'arbre qui aimerait bien une parcelle de 1000m² pour lui tout seul. Le maintenir dans un gabarit réduit par des tailles répétées semble une nécessité mais sa prestance d'arbre (potentiellement) remarquable va en prendre un coup.
Pour l'age, je ne me risquerais pas à une évaluation. La croissance en hauteur et en diamètre est très variable selon les conditions de vie.
Les deux troncs secondaires sont en fait des branches qui ont décidé qu'elles seraient tout aussi bien chef à la place du chef. Bénéficiant de conditions de croissance favorables, elles sont sorties de la dominance de l'axe principal. Elles ont basculé leur programme de développement du mode "branche"(croissance proche de l'horizontale et disposition à plat de ses propres branches secondaires) au mode "tête"(croissance verticale et disposition radiale des branches secondaires) et font maintenant concurrence au tronc, comme si c'étaient 3 arbres différents.
En ce qui concerne la taille il ne faut pas trop tarder. La zone de coupe doit se situer dans la partie feuillée (verte) des branches car cet arbre ne sait pas réveiller ses vieux bourgeons ou en recréer de nouveau sur la vieille écorce. Une branche qui se retrouve nue, sans rameau vert, le restera et sera abandonnée par l'arbre. Autant l'enlever complètement immédiatement. C'est souvent compliqué de choisir les endroits où couper et source de fréquents cas de conscience, entre emplacement idéal dans la géométrie (belle branche secondaire bien placée), enlever trop (trou) ou trop peu, ce que l'on souhaite que l'arbre fasse après, ce qu'il peut faire en pratique, ce qu'il fera réellement...
Le casse-tête est encire pire les fois suivantes.
Bonjour Marc Antoine,
Merci infiniment pour ta contribution, pour toutes ces informations.
Effectivement, l'arbre est vraiment proche des habitations (ou plutôt l'inverse, les habitations proches de l'arbre), il était très certainement déjà là avant notre maison (1969...).
Je vais rechercher un artisan pour l'élaguer gentiment, si jamais vous avez un contact, nous habitons sur la commune de Quincy Sous Sénart en Essonne.
Si je souhaite supprimer quelques petites branches, vous me conseillez de les couper à la base ? y a t'il un traitement particulier à appliquer sur la plaie pour améliorer la cicatrisation et reduire le risque de maladie ?
Si vous avez d'autres infos concernant cette essence de cèdre, je suis vraiment preneur !
Encore merci, bonne journée.
- Marc-Antoine
- 19-03-2022 03:21:12
Vraisemblablement le cèdre de l'atlas, Cedrus atlantica.
Un beau sujet mais c'est un arbre de grand développement qui atteint assez facilement ces dimensions (et au delà). Son classement me paraît peu justifié et en plus je dirais peu compatible avec votre volonté de le tailler: le plus flagrant de mon point de vue, c'est qu'il n'est pas à sa place. Vous dites à 5 et 10 m des constructions. Quand je parle de grand développement, c'est qu'il peut atteindre ses 25-30 m de haut, si les conditions lui plaisent, avec des branches de plus de 15 m de portée, le genre d'arbre qui aimerait bien une parcelle de 1000m² pour lui tout seul. Le maintenir dans un gabarit réduit par des tailles répétées semble une nécessité mais sa prestance d'arbre (potentiellement) remarquable va en prendre un coup.
Pour l'age, je ne me risquerais pas à une évaluation. La croissance en hauteur et en diamètre est très variable selon les conditions de vie.
Les deux troncs secondaires sont en fait des branches qui ont décidé qu'elles seraient tout aussi bien chef à la place du chef. Bénéficiant de conditions de croissance favorables, elles sont sorties de la dominance de l'axe principal. Elles ont basculé leur programme de développement du mode "branche"(croissance proche de l'horizontale et disposition à plat de ses propres branches secondaires) au mode "tête"(croissance verticale et disposition radiale des branches secondaires) et font maintenant concurrence au tronc, comme si c'étaient 3 arbres différents.
En ce qui concerne la taille il ne faut pas trop tarder. La zone de coupe doit se situer dans la partie feuillée (verte) des branches car cet arbre ne sait pas réveiller ses vieux bourgeons ou en recréer de nouveau sur la vieille écorce. Une branche qui se retrouve nue, sans rameau vert, le restera et sera abandonnée par l'arbre. Autant l'enlever complètement immédiatement. C'est souvent compliqué de choisir les endroits où couper et source de fréquents cas de conscience, entre emplacement idéal dans la géométrie (belle branche secondaire bien placée), enlever trop (trou) ou trop peu, ce que l'on souhaite que l'arbre fasse après, ce qu'il peut faire en pratique, ce qu'il fera réellement...
Le casse-tête est encire pire les fois suivantes.
- Benpoupou
- 14-03-2022 11:18:41
Bonjour à tous,
Voilà 5 ans que nous habitons notre charmante maison, au calme à l'orée d'une foret.
Un grand cèdre donne tout son charme à notre terrain, nous protégeant des vis à vis du voisinage, d'une partie du soleil en plein été. L'arbre possede un tronc principal duquel repartent encore 2 tronc secondaires...assez atypique non ?
Etant complètement novice en la matière, je me suis toujours posé des questions sur notre bel arbre, et je viens de découvrir ce forum de passionnés. Savez vous de quel espèce de cedre s'agit il ? Une estimation de son âge (j'ai mesuré l'envergure de la base de son tronc ppal = 360cm) ? Doit il est classé ?
Evidemment je songe à le faire gentiment élaguer par un pro, l'arbre étant à moins de 5m de notre maison et moins de 10 de celle des voisins, et l'arbre s'étalant de plus en plus. Des conseils pour ce type d'opération ? Le but n'est évidemment pas de lui faire trop de mal! Compliqué de trouver un pro par chez nous...nous sommes dans l'essonne (91), si jamais...
Je vous joins quelques photos...
Merci à ceux qui prendront le temps de me répondre,
Bonne journée, benjamin
