Pas plus habile pour les arbres que pour faire passer des photos..essaye sur mail allolivier2bgmail com...ça ne marche pas..sur le site...url introuvable...
Merci encore

Déjà, ce serait bien que vous nous montriez une photo pour savoir de quoi on parle.

Très approximativement, juste pour donner un ordre de grandeur, je compte deux mois pour qu'un arbre taillé sévèrement refasse des feuilles. En gros, un mois pour réveiller des bourgeons dormants (mettre en place de tout nouveaux bourgeons devrait prendre un peu plus de temps), puis un mois pour qu'ils développent une petite tige avec les premières feuilles. En saison de végétation bien sûr.
Dans le cas de votre peuplier, on arrive donc à 3 mois, et en plus, en plein printemps. Cela commence à être parlant, d'autant plus que les racines de surface ont eu précisément le temps de faire ce travail.

Vous pouvez encore patienter pour voir s'il réagit ou non. Mais pour moi, si le tronc n'a rien relancé avant la fin de cette saison, il y a fort peu de chances qu'il puisse le faire dans un an.
Il est dans une situation d'urgence absolue, mais actuellement il a encore toutes ses capacités et toutes ses réserves. Il doit agir maintenant, tout comme le fait déjà le système racinaire. C'est absolument vital pour lui. Dans un an, le stock des réserves aura bien diminué, de vastes zones auront déjà probablement commencé à se dégrader, attaques d'insectes, de champignons ... ses chances de reprise seront devenues extrêmement minces, surtout dans un état sanitaire acceptable.

Merci pour vos interventions.peut on espérer une repousse la saison prochaine..l option repoussés à développer innaproprie sur l espace réduit du terrain.
Faut il malheureusement se résoudre à un abattage?
Encore merci pour vos contributions
Très cordialement

Le terme de régénération n'a absolument rien à faire là dedans.
C'est un beau loupé. De combien de temps date le tabassage?

Typiquement, c'est la réaction que l'on obtient quand on abat un peuplier. Une catastrophe majeure arrive à la partie aérienne, donc le système racinaire la considère perdue et met tout en oeuvre pour survivre au désastre. En l’occurrence, il lui faut absolument se nourrir. Comme il n'y a plus de photosynthèse du fait de la perte de toute la couronne, les racines proches de la surface initient des myriades de rejets pour mettre en place un maximum de feuilles. Deux objectifs, un immédiat pour pallier à la famine qui s'annonce, un à plus long terme qui vise à remplacer l'arbre perdu par une mini forêt interconnectée.
Par la suite, chaque rejet peut mettre en place son propre système racinaire et éventuellement prendre son autonomie quand la pourriture va attaquer férocement la souche et les racines principales.
Encore plus tard, au prix d'une concurrence acharnée, les rejets vainqueurs arriveront à devenir du même ordre de grandeur que l'individu initial.