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Olivier
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- forrest grimp
- 24-04-2015 21:23:55
Salut,
A priori ramasser les feuilles mortes n'est pas une des mesures prophylactiques qui semble être la plus bénéfique pour lutter contre l'oïdium.
Le champignon hiverne dans les bourgeons dormants pour former les foyers primaires contre lesquels la lutte est difficile.
Ne pas tailler les plantes ou bien le faire dans le respect de la mise en réserve d'un maximum de ressources attention aussi à la fumure azotée et au conditions de culture...bref ne pas aller contre la nature 
- Clifhanger
- 23-04-2015 21:20:01
Le chapitre biologie de l'INRA est clair (mais il faut un dico):
[R]Biologie
Le champignon se conserve l'hiver sous forme de cléistothèces ( périthèces ) ainsi que sous forme de mycélium dormant dans les écailles de bourgeons (1). Les contaminations ont lieu à partir de ce mycélium mais aussi des ascospores formées dans les cléistothèces (2).
Il en résulte un mycélium aérien pénétrant les cellules épidermiques de l' hôte à l'aide de suçoirs.
Des sporanges ( conidies ) sont formés extérieurement et sont à l'origine des contaminations secondaires.
En automne, les cléistothèces se forment sur le mycélium qui couvrent les feuilles et les extrémités immatures des pousses.
(1), on dit dans le jargon viticole que "l'oïdium est dans le bois". D'où l'intérêt de brûler les bois de taille.
(2), on parle de propagation de type secondaire ou aérienne. Dans une configuration ventée et avec un temps "froid" (tout à fait relatif puisque la limite basse de l'oïdium est de l'ordre de 17° Celsus), on assiste à une "attaque" fongique en bonne et due forme.
- feignasse
- 23-04-2015 20:46:33
Bonsoir à tous,
Je viens de passer quelques heures sur votre forum.. ok, les 3/4 sur la mort subite du cèdre..ça interpelle.
Entre vos échanges, les liens qui renvoient à des multitudes de sources d'infos.. arghh, j'ai cramé mes derniers neurones.. j'ai failli oublier le but de ma recherche:
le laurier? A mon humble avis, c'est un arbre.. j'ai le souvenir d'avoir passé de très bons moments, dans la voute que l'un d'entre eux avait créé.. on était une poignée de potes, chacun assis sur des branches qui flirtaient ( marcottaient?) avec le sol..
pour faire court ( nan , je blague) le sentiment d'être dans une cabane parfaite: naturelle..
Hélas, ces prunus sont rarement laissés en liberté, les contraindre en haie est devenu un de ces lieux communs qui me grattouillent..
Ma question?
Oidium: le diagnostic me semble quasi certain
Mais je ne comprends pas le cycle de ce champignon: il aime les jeunes pousses, alors pourquoi laisser des déchets de la tailles au sol lui rendrait service? Comment un champion, oups un champignon friand de sucs utiliserait des feuilles à sec?
Merci!
