Panda a écrit:

Bonjour,

De plus il faut se faire une station d'aiguisage avec une gaule ou un bas perchie.

Peux-tu stp nous faire voir une photo de ta station d'aiguisage ?

Bonjour,

Je n'aiguise pas en chantier. Ma fréquence cardiaque est trop élevée( ce qui crée de l'imprécision dans le mouvement) et j'ai pas la tête à cela. Il faut être zen pour aiguiser. De plus il faut se faire une station d'aiguisage avec une gaule ou un bas perchie. Je n'aiguise pas à cheval sur la scie. Je change de chaîne. 2 ou 3 chaînes dans le sac à dos cela ne prend pas de place. Le hic, c'est qu'il faut se taper les chaines le soir et des fois le cœur y est pas.

Si je le fais en chantier, c'est sous un faux prétexte. En fait c'est pour récupérer. Tout ce que je viens d'écrire ne concerne que moi et ne fait pas évangile.

De plus, je ne fais pas d'arrondie sur le limiteur. J'utilise une chaine LPX donc l'anti-rebond est déjà sur le limiteur et j'ai jamais vu de différence.

À chacun de trouver sa façon de faire!

La côte standard de 0,65 mm donne de bons résultats sans se compliquer la vie.
Ceux qui sont accros au rendement de la coupe vont dire que ce n'est pas l'idéal, et que l'on peut mieux faire.
Mais personnellement, comme je change sans arrêt de conditions de coupes (espèce de l'arbre, diamètre à couper, type de coupe ...) et que mon temps réel de coupe représente somme toute un pourcentage modeste dans la journée, je m'en tiens à cette valeur.

Par ailleurs, le petit gabarit ne s'use pas du tout si on s'en sert uniquement comme d'un gabarit de contrôle et non pas comme un support de limage.

C'est quand ça coupe pu que je m'installe et ...

Justement, commence par changer ça et ça te facilitera grandement la vie.

On n'affûte pas quand la chaîne ne coupe plus. C'est bien trop tard. Cela veut dire que tu t'es déjà fait chier à continuer à couper jusque là et en plus c'est la misère pour remettre la chaîne en état.

On affûte quand elle commence à un peu moins couper.
Il s'agit de rafraichir le tranchant. Il y a peu de métal à enlever, 2 ou 3 coup de lime max par gouge suffisent, c'est rapide et facile.
Et là on profite du meilleur à tous les points de vue.

Même si mon affutage n'est pas parfait, je le vois et je le sent, ça va pas mal quand même (je ne force pas, il y a des beaux copeaux mais aussi de la sciure).

je le vois et je le sent
C'est bon signe, tu commence à piger ce que "l'esprit de la forêt" attend de toi: être un bon bûcheron.   

il y a des beaux copeaux mais aussi de la sciure
Il y a de fortes chances que tes gouges soient correctement affûtées mais tes anti-rebonds (limiteurs de profondeur) ne sont pas assez bas. Fais attention de ne pas trop les descendre au début car cela augmente deux phénomènes:
1- le rebond,
2- l'effet de traction.

yo

Hinoki , toujours dans la dentelle !!!!

Marc-Antoine a écrit:

En utilisant un porte-lime qui te cale précisément la hauteur par rapport aux gouges, pas besoin de pousser la lime vers le haut. Au contraire, vers le bas, pour bien assoir le porte-lime sur la gouge et son limiteur, et vers l'arrière, puisque l'essentiel du métal à enlever est là. Le limage vers le haut se fait tout seul par réaction contre la butée que représente le porte-lime. Du coup, le "sautage" de la lime est peu fréquent et est d'ailleurs un indice d'usure puisque l'on force davantage.

J'ai des gouges carrées, je vois parfois un lègé arondis sur l'arrête supérieure mais difficile à rattraper.

Comme je l'ai dit dans l'autre dscussion, si tu vois le moindre truc sur le tranchant ou à sa proximité immédiate, l'affutage n'est pas bon, et donc les performances de coupe non plus.
Le "léger arrondi" empêche carrément le tranchant de venir mordre les fibres, puisque le vrai tranchant se retrouve en retrait par rapport au point de contact avec le bois. La gouge fait juste du ski sur le bois.
En forçant dans du bois tendre, on enfonce le léger arrondi en comprimant les fibres en dessous, ce qui permet au tranchant de voir un peu de bois, mais c'est n'importe quoi (usure accrue, surconsommation, inefficacité, fatigue, énervement ...). Et dans du bois dur, bernique !
En plus, le léger arrondi subi un frottement intense qui tend à l'arrondir encore plus par usure. Donc le petit arrondi que l'on laisse sur une gouge par flemmardise, se retrouve comme un gros arrondi lors de l'affutage suivant. On n'a rien gagné du tout.

Ce n'est pas difficile à rattraper, il suffit de limer davantage jusqu'à être sûr que le tranchant soit bien sur la face plane de la gouge. L essentiel pour y arriver est d'oublier cette petite phrase qui te trotte trop facilement dans la tête : " oui, bein ça ira bien comme ça pour cette fois, je rattraperai ce qui reste au prochain affutage".
Non non, ça ne marche pas.

Toujours aussi fort Marc Antoine...
Pour moi pas mieux ; à part que de m'adresser  à dide en lui disant que tous les bons conseils amassés sur le net via des gens expérimentés, ne peuvent en aucun cas remplacer un apprentissage sur le terrain. Tu auras beau avoir des connaissances encyclopédiques... Si t'as pas mangé du copeaux mon poto... Ça ne te servira à rien .
Autrement dit... On peut te guider Sur le bon chemin qui nous a été indiqué par d'autres, mais toi seul mettra un pied devant l'autre.
Maintenant arrête de poser des questions, mets du charbon et tire des leçons de tes actions .
Après... On en reparle .